Dicton du moment

" Même dans une minorité, il y a toujours une majorité d'imbéciles."

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" Neige en été, Pingouins dans les prés."

lundi 3 mai 2010

Croquis de monstres


En haut à droite on retrouve encore un cheval démoniaque, qui cette fois n'a plus grand chose à voir avec un cheval, sauf peut être sa taille. Essoufflé et sans but, ses griffes sont bien alignées en attendant que quelque chose se passe.

A gauche et en bas on peut voir deux foetus. Celui de gauche est écrasé et ficelé contre le manche des lames de ciseau, dominé par cette espèce d'araignée qui commande à toute la créature. La créature a un visage plaqué sur un crâne, pas d'oreilles, pas de mâchoire, des paupières sans yeux. Juste de quoi lui donner des traits humains, mais rien qui lui permette de s'exprimer, ni de recevoir. Il est accroché à ses lames comme on bride un cheval, et les garde sans cessent déployées de ce fait. On a donc une créature adulte qui porte en elle son état primordiale de bébé, mais que l'évolution, l'âge, a aliéné et mécanisé pour en faire un être fermé et blessant. Et il est le premier à en souffrir.
Le foetus du bas est une sorte de mal-formé avec une queue reptilienne, il a retrouvé sa nature première mais peine à exister, sa bouche est cousue et le collier en fait un animal de compagnie. Sa tête et sa queue son trop lourde pour son corps aux membres atrophié. Il ne peut que gesticuler. Celui là ne s'est pas aliéné, ce qui ne rend pas sa vie plus facile pour autant. Il peut voir, entendre, et se bat pour parler, mais cela lui fait prendre conscience de son impuissance à se mouvoir seul.

La main en bas à droite pourrait s'appeler la beauté de la mécanique. Grâce et légèreté.

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